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Le bicentenaire de la MFR de Mozas sous les projecteurs !

Les caméras de France 3 étaient présentes à la MFR de Mozas pour immortaliser l’entretien spectaculaire d’un véritable et vénérable symbole de l’école.

Cet élagage, marqué par quelques acrobaties, redonne un coup de jeune à ce bicentenaire, symbole de cet établissement. Retrouvez ci-dessous le reportage captivant sur l’élagage du plus vieux platane de France.

Cela se passe à Bourgoin-Jallieu en Isère dans le quartier de Mosas. Des élagueurs se sont donc attaqués à un mastodonte implanté juste à côté de la MFR de Mozas. Objectif, lui refaire une beauté et surtout mettre en sécurité les gens qui le côtoient.

Ce platane est le plus ancien élève de la MFR de Mozas. Il aurait entre 150 et 200 ans et mesure 45 mètres de haut pour 7 mètres de circonférence. Un gros bébé pour ces élagueurs qui ont à cœur d’entretenir ce platane. Un travail sentimental mais surtout technique. Deux branches mortes doivent être enlevées, elles mesurent 6 m de long et pèsent jusqu’à 60 kg. C’est la phase d’action d’accessibilité qui était un peu compliquée mais une fois accroché, ce n’est que du bonheur.

Marcel Teste (ancien président de la MFR de Mozas, aujourd’hui à la retraite) a 16 ans quand il arrive dans cet établissement scolaire. Il fut accueilli par ce platane remarquable. Sur une photo hivernale de l’époque on peut constater que ce platane était déjà superbe. On y observe déjà très bien son organisation au travers de ses branches charpentières. Pour Marcel T., cet arbre est un peu l’âme du quartier. C’est un arbre qui a été le témoin complice du passage de tous les élèves, de tous les salariés de l’établissement. Il est très présent dans toutes les mémoires. D’ailleurs dans les campagnes environnantes, quand on dit le platane de Mozas, il s’agit évidemment du platane de la MFR de Mozas.

Jugé en bonne santé par des spécialistes, le platane devrait être le témoin des états d’âme de Mozas pendant encore de longues années.

Source : France 3 - ici 19/20 Alpes.

Les champs des possibles

« Il y a toujours quelque chose à faire dans une ferme. »

En cette matinée de mai, sous le regard attentif de leur maître de stage, Mathéo et Enzo parcourent le champ de blé de 110 hectares pour observer l’évolution des semis et ramasser à la main le ray-grass. Âgés de tout juste quinze ans, les jumeaux effectuent un stage dans le cadre de leur CAP agricole chez Sylvain, un exploitant travaillant seul sur son domaine à Hémévillers, dans l’Oise. Depuis septembre, le photographe Vincent Jarousseau suit de près le parcours des deux alternants de la Maison familiale rurale (MFR) de Beaulieu-les-Fontaines, une petite commune d’une centaine d’habitants du nord du département.

Dans le village de Crapeaumesnil, où vivent les deux frères, les électeurs ont voté à 66% pour le Rassemblement national lors du 1er tour des législatives du 30 juin. « Enzo et Mathéo ne parlent pas politique, mais tout leur entourage a voté pour le candidat du RN aux européennes de juin », témoigne le photographe, coauteur en 2017 de L’Illusion nationale – une immersion dans trois villes dirigées par le parti d’extrême droite.

Depuis la rentrée 2023, Vincent Jarousseau est retourné sur les bancs de l’école pour suivre le parcours de jeunes en formation professionnelle. « Passionnés de machines agricoles, Mathéo et Enzo ont attiré mon attention. Ces jumeaux, qui ont grandi en zone rurale dans le nord de la France, entre les tracteurs et les éoliennes juchées le long des champs de l’autoroute A1, se sont naturellement tournés vers la formation en alternance agricole », raconte-t-il.

« Une véritable libération »

« J’ai découvert des jeunes qui s’affirment par le travail. Chez eux, la culture du labeur est très valorisée socialement. Ces structures éducatives leur permettent de s’accomplir par la pratique. » Élevés par une mère cantinière et un beau-père ouvrier, Mathéo et Enzo ont développé une forte conscience du travail manuel. « Pour eux, c’est une véritable libération de ne plus être assis sur une chaise. Avec mes photos, je défends l’idée que l’enseignement devrait proposer plus de pratique, que ce soit via la cuisine, le jardinage, la mécanique… et ne pas faire l’éloge de la course aux diplômes. »

« Les MFR sont des établissements privés et gratuits issus du mouvement agricole des années 1930. Elles proposent un enseignement en alternance, dès l’entrée en classe de quatrième, qui prépare notamment aux métiers de l’agriculture et des services aux personnes », poursuit Vincent Jarousseau, dont le dernier projet d’envergure portait sur les aides à domicile. La première MFR a été créée en 1937 à Lauzun, dans le Lot-et-Garonne, à l’initiative de syndicalistes paysans et de parents d’adolescents qui ne trouvaient pas dans le système scolaire existant de réponse adaptée. Aujourd’hui, elles accueillent près de 55 000 jeunes en formation en France.

« Mathéo et Enzo sont plein de bonne volonté, curieux, dynamiques, mais ils ont aussi leurs limites », raconte le photographe. Lors d’un de leurs stages, les deux frères ont enchaîné des semaines de 50 à 55 heures de travail chez un exploitant agricole. « Seules les corvées les plus contraignantes leur étaient proposées. Pas facile de tenir un rythme de travail adéquat, entre le réveil à 7 heures pour traire les vaches, la poussière de la moissonneuse et la chaleur. »

Cette série, baptisée « Trouver sa voie », qui offre une plongée dans le parcours de plusieurs jeunes en formation professionnelle, de la maçonnerie aux métiers de la mode et du vêtement, donnera lieu à un roman photo documentaire, à paraître en 2025. À travers ce projet, Vincent Jarousseau souhaite interroger le manque de reconnaissance de l’enseignement professionnel et du monde agricole, alors même que « les politiques ne cessent de répéter qu’il faut valoriser ces métiers ».

Source et crédits : photo par Vincent Jarousseau • écrit par Sonia Reveyaz dans Revue 21.

Terre Dauphinoise et les MFR, une collaboration au service des jeunes et du monde rural en Isère

Le journal Terre Dauphinoise, fort de son ancrage local et de son engagement historique auprès des agriculteurs et des habitants du monde rural en Isère, continue de jouer un rôle clé dans la région. Partenaire de longue date de la fédération départementale des MFR, l’hebdomadaire partage avec ces établissements une vision commune : soutenir et valoriser les dynamiques rurales, en formant les jeunes aux réalités de la vie agricole et des métiers du territoire.

Une rencontre portée sur l’avenir

Récemment, les représentants de la fédération des MFR ont rencontré les responsables de Terre Dauphinoise pour discuter de nouvelles initiatives visant à renforcer les liens entre le journal et les jeunes. Cette réunion a mis en lumière des projets prometteurs pour faire mieux connaître le titre aux élèves des MFR et les initier au monde de l’information.

L’objectif principal de ces échanges est double : sensibiliser les jeunes des MFR à l’importance du journalisme et des médias dans la vie démocratique et rurale, et leur offrir une immersion dans la fabrication de l’information à travers des interventions directes de journalistes en classe.

La fabrique de l’information, un enjeu éducatif

Dans un contexte où les jeunes sont de plus en plus exposés à une multitude de sources d’information, souvent non vérifiées, il est essentiel de leur fournir des outils pour discerner la qualité et la véracité des contenus qu’ils consomment. Les MFR, en tant qu’institutions éducatives, sont parfaitement positionnées pour jouer ce rôle, en partenariat avec des médias locaux comme Terre Dauphinoise.

Les interventions des journalistes dans les classes des MFR seront l’occasion d’explorer avec les élèves les processus de collecte, de vérification et de diffusion de l’information. Cela permettra de démystifier le travail de la presse et de sensibiliser les jeunes aux défis du journalisme moderne, tout en renforçant leur esprit critique.

Terre Dauphinoise, un pilier de l’information rurale

Depuis sa création, Terre Dauphinoise s’est imposé comme le porte-voix des agriculteurs et du monde rural isérois. Son contenu, axé sur l’actualité agricole, les innovations du secteur et les questions de société touchant la ruralité, reflète les préoccupations et les aspirations des habitants de la région.

L’engagement du journal envers les communautés rurales ne se limite pas à la simple diffusion d’informations. Terre Dauphinoise participe activement à la valorisation des initiatives locales et soutient les projets qui contribuent au dynamisme du territoire. Sa collaboration avec les MFR s’inscrit dans cette démarche proactive de soutien et de valorisation du monde rural.

Les MFR, une formation enracinée dans le territoire

En se rapprochant de Terre Dauphinoise, les MFR entendent enrichir l’expérience éducative de leurs élèves en leur offrant une perspective concrète sur le rôle de l’information et de la communication dans leur future vie professionnelle et citoyenne.

Vers de nouvelles synergies

La réunion entre Terre Dauphinoise et la fédération des MFR marque le début d’une collaboration renouvelée, axée sur l’innovation pédagogique et la mise en valeur des savoir-faire locaux. Les initiatives prévues, telles que les ateliers de journalisme et les échanges avec les professionnels de la presse, promettent de renforcer le lien entre les jeunes et le monde rural, tout en leur offrant des compétences précieuses pour l’avenir.

Le partenariat entre Terre Dauphinoise et les MFR est plus que jamais essentiel pour assurer une transmission intergénérationnelle des valeurs et des savoirs du monde rural. Ensemble, ils forment un duo dynamique, engagé dans la construction d’un avenir plus informé et plus connecté aux réalités locales pour les jeunes de l’Isère.

Une institution locale à la fête du Saint-Marcellin et de la noix

Le sud du département de l’Isère regorge de trésors culturels et gastronomiques, et parmi eux se trouvent deux joyaux incontournables : le Saint-Marcellin, ce fromage à pâte molle si délicieusement crémeux, et la noix, symbole de richesse et de tradition. Cette année, à la Fête du Saint-Marcellin et de la Noix, une autre institution locale était au rendez-vous : la MFR de Chatte.

La MFR de Chatte n’est pas seulement un établissement d’enseignement ; c’est un pilier de la communauté locale, contribuant depuis des décennies à l’éducation et au développement de la jeunesse de la région. Sa présence à la fête, aux côtés des produits phares du terroir, réaffirme son rôle central dans la vie de la commune.

La MFR de Chatte, un acteur éducatif et social

Fondée en 1962, la MFR de Chatte est plus qu’une simple école. Elle est un lieu d’apprentissage alternatif qui propose des formations allant du niveau collège jusqu’aux formations professionnelles, en mettant l’accent sur l’alternance. Ce modèle éducatif permet aux jeunes d’acquérir des compétences pratiques directement en lien avec le monde du travail tout en poursuivant leur scolarité.

Les formations offertes par la MFR de Chatte sont variées et adaptées aux besoins locaux, couvrant des domaines comme l’agriculture, les services à la personne, et la vente. Grâce à ses liens étroits avec les entreprises locales, la MFR garantit à ses élèves une insertion professionnelle réussie. En fait, nombreux sont ceux qui, après leur passage à la MFR, continuent à contribuer activement à l’économie locale.

Une participation dynamique à la Fête

Lors de la Fête du Saint-Marcellin et de la Noix, la MFR de Chatte a brillé par sa participation. Les élèves, encadrés par leurs formateurs, ont tenu un stand dynamique où ils ont présenté les différents aspects de leur formation et leur engagement dans la vie communautaire. Des démonstrations de leurs compétences pratiques ont attiré l’attention des visiteurs, qu’il s’agisse de techniques agricoles, de services à la personne ou de compétences commerciales.

Les jeunes ont également pu échanger avec les visiteurs sur l’importance de l’éducation par l’alternance et sur les opportunités offertes par la MFR. Cette interaction a permis de souligner la pertinence et la modernité de l’approche éducative de la MFR dans un monde en constante évolution.

Une symbiose avec le Terroir

À l’instar de la noix et du Saint-Marcellin, la MFR de Chatte est profondément enracinée dans le terroir local. Elle contribue non seulement à la formation des jeunes mais aussi au dynamisme de la communauté. En participant à cette fête, elle montre comment une institution éducative peut devenir un acteur clé dans la valorisation des richesses locales.

La Fête du Saint-Marcellin et de la Noix est un événement qui célèbre le patrimoine culinaire et culturel du sud de l’Isère. La présence de la MFR de Chatte à cette fête renforce l’idée que l’éducation et la formation sont des éléments tout aussi essentiels de ce patrimoine. En combinant tradition et innovation, la MFR de Chatte continue de jouer un rôle vital dans la communauté, assurant que la jeunesse d’aujourd’hui sera prête à porter les traditions de demain tout en forgeant leur propre avenir.

Une Apprentie en Or !

C’est avec une immense fierté que la MFR de Coublevie présente Juliette Crosnier, étudiante en bac professionnel Conduite et Gestion de l’Entreprise Hippique (CGEH). Elle a remporté la médaille d’or au prestigieux concours « Meilleur Apprenti de France » dans la catégorie palefrenier-soigneur.

Juliette Crosnier : une étoile montante

À seulement 17 ans, Juliette s’impose déjà comme une référence dans son domaine. Son parcours exemplaire au sein de la MFR de Coublevie témoigne de sa passion et de son dévouement pour les chevaux. Les palefreniers-soigneurs, souvent dans l’ombre des cavaliers, jouent un rôle crucial dans le bien-être des chevaux, et Juliette a su démontrer l’excellence et la rigueur nécessaires à ce métier exigeant.

Un parcours de formation exemplaire

Depuis son entrée à la MFR de Coublevie, Juliette s’est illustrée par son sérieux et son engagement. La formation en bac pro CGEH qu’elle suit prépare les étudiants à devenir des professionnels compétents dans la gestion des structures équestres, en abordant tant l’aspect pratique que théorique des soins aux chevaux.

Les formateurs de la MFR ne tarissent pas d’éloges sur sa détermination et sa capacité à assimiler les connaissances complexes liées aux soins équins et à la gestion quotidienne des écuries.

La MFR de Coublevie : un creuset de talents

Cette victoire de Juliette s’inscrit dans une tradition de succès pour la MFR de Coublevie. Elle suit en effet les traces de Tom Lefebvre, un autre étudiant talentueux de l’établissement, qui avait lui aussi été récompensé dans ce concours l’année dernière. Ces réussites répétées mettent en lumière la qualité de l’enseignement dispensé à la MFR et le niveau d’excellence des étudiants formés.

Toute la communauté de la MFR de Coublevie applaudit Juliette pour cette magnifique réussite qui fait rayonner l’établissement au niveau national.

Bravo Juliette !