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Paroles de monitrice

Voici une superbe histoire d’amour avec les MFR… Fanny est arrivée en 4e à la MFR D’Yzengremer. Elle souhaitait apprendre un métier manuel et était toujours dans la nature. Elle aimait bien être à l’extérieur. Elle est arrivée à la Maison Familiale et Rurale pour apprendre le métier de l’horticulture. Ce qui lui a aussi permis de reprendre confiance en elle.

Elle a pu gérer ses apprentissages grâce à l’alternance entre les stages en entreprises et les semaines à l’école. D’étapes en étapes, elle obtient son brevet, puis poursuit ses études en BEPA puis arrive au BAC. Elle continue sa route dans une autre école en intégrant un BTS horticole. Après obtention de son BTS, elle revient voir son directeur de la MFR pour savoir si un poste est disponible pour elle en tant que formatrice.

Arrivée en 1999, en tant qu’élève en 4e, elle est revenue en 2007 en tant qu’élève monitrice dans cette même MFR où elle est responsable des serres et délivre des formations horticoles depuis.

Son projet de base était de s’en sortir, d’apprendre un métier manuel parce qu’effectivement, elle avait des soucis de mémorisation. En arrivant à la maison familiale elle avait une équipe de moniteurs qui comptait un peu les élèves avec une certaines proximité. Ils n’étaient plus appelés par leur nom de famille comme au collège mais par leur prénom. Une équipe très à l’écoute, même pendant les moments hors apprentissage.

Lorsqu’elle arrive en BEPA, elle a la révélation de ce qu’elle souhaite faire plus tard. Prendre le relai sur ces formations qu’ils l’ont aidé afin de perpétuer cet apprentissage enrichissant personnellement et professionnellement. Elle souhaite aider des jeunes, comme elle-même a été aidée. Pour pouvoir enseigner, elle fait une licence universitaire avec la formation pédagogique à Chaingy, en tant qu’aide monitrice dans un premier temps. Puis la passion aidant, la suite de son parcours s’est fait toute seule, par étape. Et tout s’est enchaîné.

Merci Fanny (MFR de Vimieu) pour ce témoignage qui vient du cœur !

Une belle page sur les MFR dans le Dauphiné Libéré

Qui sont ces jeunes dans les Maisons familiales et rurales ?

À l’occasion des journées portes ouvertes des Maisons familiales et rurales (MFR) le samedi 28 janvier, rencontres avec ces jeunes qui préfèrent l’alternance au parcours scolaire classique.

Les Maisons familiales et rurales (MFR) forment des jeunes, dès la 4e, à exercer un métier en explorant le monde du travail. Un système éducatif qui allie pratique et théorie. Le point fort de ces MFR est donc l’alternance : deux semaines en entreprise et une à deux semaines à la Maison familiale. À l’origine de la première association créée en 1937, des parents et des professionnels en quête de formation.

« Peu de jeunes restent sans solution »

L’Isère compte actuellement 13 Maisons familiales et rurales, et propose 69 diplômes. À Bourgoin-Jallieu, il y a deux MFR. Et du haut de ses 80 printemps, c’est celle de Mozas qui est la plus ancienne du département. Elle accueille actuellement 220 jeunes. « On se veut être un établissement à taille humaine. Puisque quand je vous dis 220 jeunes, c’est chaque semaine la moitié de présents puisque l’autre moitié est en stage », précise Marlène Rondeau, la directrice. L’établissement s’inscrit dans le territoire et propose des formations agricoles.

Source : Laury JEANNEY pour le Dauphiné Libéré

Philippe Agier, un nouveau directeur de MFR, attaché aux valeurs de ces établissements

En août dernier, Philippe Agier a succédé à André Roux à la direction de la MFR de Chatte, dans le Sud-Grésivaudan. Quelques mois après sa prise de fonction, le responsable indique que la conduite de l’établissement se fera dans la continuité de son précédent directeur.  

Si cette rentrée était votre première en tant que directeur, vous n’avez découvert ni l’établissement, ni le giron des MFR ?

« En effet, je suis présent dans l’établissement depuis 1995. Et je suis aussi un ancien élève de MFR. Autant dire que je connais bien les valeurs portées par ces établissements – centrées sur les relations humaines, le suivi individuel des personnes, la reconnaissance des qualités de chacun – et que j’y adhère complètement. Il arrive que nous voyons arriver dans nos classes des élèves qui n’ont pas toujours été bien soutenus par le système scolaire classique, qui ont perdu confiance. Je considère que l’une de nos missions est de leur redonner confiance, de les aider à grandir et de les accompagner vers la réussite ».

Comment voyez-vous l’avenir de la MFR de la Chatte ?

« Je veux conforter la MFR de Chatte dans ce qu’elle est aujourd’hui. Notre établissement est labellisé RSO (Responsabilité sociétale des organisations), un label qui représente pour les maisons une opportunité pour renforcer la vie associative, réinterroger les pratiques et en mesurer l’impact sur les territoires. Attribué par des auditeurs extérieurs, il permet de valoriser l’action des MFR qui s’engagent dans un processus d’amélioration, dans le cadre d’un référentiel partagé et reconnu sur le plan national. Vis-à-vis des jeunes et des adultes en formation, des familles, il donne à voir que nos pratiques sont en cohérence avec les valeurs que nous portons. Et je veux aussi que notre établissement reste comme il l’est aujourd’hui, inclus dans le territoire. André Roux a su ouvrir des formations voulues par les professionnels du territoire. Je souhaite continuer dans cette voie. Les plombiers chauffagistes font état de l’installation de nombreuses pompes à chaleur dans le secteur. Cela nous incite à réfléchir à la création d’une formation dédiée. Pour autant, nous restons vigilants à ce que notre établissement reste à taille humaine ».

A ce sujet, combien d’élèves comptez-vous cette rentrée ? L’apprentissage occupe-t-il toujours une place de premier rang dans vos formations ?

« Cette année, nous avons 250 élèves, réparties au sein de nos CAP, Bac pro agricole, BTS Acse (analyse et conduite des systèmes d’exploitation) et de nos classes de 4ème et 3ème, qui rassemblent tout de même un tiers de nos effectifs. Et en effet, nos élèves sont en alternance la moitié de leur temps. Si dans certaines écoles, les jeunes effectuent deux à trois semaines de stage par an. Chez nous, ils en passent 18. Pour nous, l’alternance est primordiale. Elle est inscrite dans nos statuts et nous considérons que les réussites de nos élèves viennent du fait qu’ils ont vraiment découvert les métiers ».

Qu’en est-il de l’encadrement réalisé dans l’enceinte de votre établissement ?

« Au niveau des MFR, nous sommes très attachés à notre mission d’éducation. Nos enseignants sont des formateurs. Ils passent du temps avec les élèves, à les accompagner au quotidien, à les aider à grandir, à vivre en collectivité, à acquérir de l’autonomie. L’internat est obligatoire pour les 4ème et les 3ème. C’est important pour nous, car cela nous permet d’être plus proche d’eux. Et c’est d’autant plus important que les maîtres d’apprentissage ont besoin de jeunes suivis, habitués à respecter les règles ».

Propos recueillis par Isabelle Brenguier pour Terre Dauphinoise

Sources : https://terredauphinoise.fr/articles/28/01/2023/Philippe-Agier-un-nouveau-directeur-de-MFR-attache-aux-valeurs-de-ces-etablissements-89950/

MFR Vif : chantier sauvetage des amphibiens à Chirens

Le chantier avec la MFR de Vif consiste à installer le dispositif de barrières de capture des amphibiens le long de la RD50a sur la commune de Chirens. France 3 était présente à nos côtés.

Un très bel exemple d’implication sur le territoire de la MFR de Vif !

Merci à France 3 d’en avoir témoigné.

Forum des MFR de l’Isère

Les 13 MFR de l’Isère réunis en un seul lieu pour vous présenter leur formation par alternance ? C’était le jeudi 19 janvier à Saint-Egrève à l’espace Robert Fiat de 9 h à 15 h.

Un grand merci à tous les jeunes (et moins jeunes), présents sur les stands, qui ont su parfaitement représenter leur établissement.